Pour Noël Colette a eu un nouveau site

Le Père Noël a mis dans les souliers de Colette cette année un nouveau site web Colette.fr

Le design est épuré, moderne. L'ergonomie est simple. La musique est bonne. Le site est signé Spill.

On y trouve de tout, comme dans la boutique de la rue saint Honoré.

Je n'ai pas pu éviter un petit tour au rayon femme. J'ai sélectionné pour vous un t-shirt d'actualité à seulement 50 euros que voici :

et un sublime blouson Lanvin à seulement 1945 euros (c'est indécent!) que voilà :

Pour le reste des contenus, le site propose entre autres les expos programmées à la boutique mais aussi dans divers lieux parisiens (Palais de Tokyo, Librairie OFR...)

A noter que l'habituel terme "panier" est ici remplacé par "sac". Votre sac est vide ?

Les ailes d'Hermès

ou le voyage au pays où tout est beau.

Le Dimanche quand il pleut, qu'il fait froid dehors, que la grisaille est installée, que c'est un Dimanche de Décembre et que tous les parisiens ont décidé d'arpenter les rues de la ville, Noël et ses cadeaux approchant, j'adore me balader et laisser libre cours à mes rêveries. Mais où vous demandez-vous ?Et bien sur le site de Hermès. Rien de plus. "Plongez dans l'univers Hermès", vous propose-t-on sur la home page. C

e matin ma promenade a duré plus d'une heure. La maison offre online un véritable voyage au coeur de son art. 

Six rubriques vous proposent de vous abandonner avec humour : le cuir, la soie, le cheval (ma préférée), le savoir-faire, les événements culturels et des surprises.

Côté cuir, vous découvrez par exemple la naissance de la selle Brasilia, spécialement créée pour le célèbre cavalier Rodrigo Pessoa. Les sacs à main se balancent au rythme des cris d'enfants comme sur les balançoires du Luxembourg. Une voix off douce nous apprend la signification du terme "signer" quand il s'agit d'une pièce de cuir.

La soie se retrouve dans les carrés que l'on peut ici agencer, superposer. Les cravates s'entrelacent et forment des arbres aux couleurs vives.

Le savoir-faire est légendaire chez Hermès. Ici Jean-Claude Ellena nous parle du parfum Kelly Calèche. Là, on découvre les mains de Monsieur Jean Monestier, gantier, travaillant une pièce de peau rouge. 

Parmi les événements culturels, Hermès est un des commanditaires de la Fête de la Couleur. "L'idée ? Mobiliser des collectivités, des entreprises, des medias et des particuliers et réunir des fonds pour les enfants de l'Unicef." La première édition s'est déroulé le 20 novembre dernier.

Autre exposition à découvrir sur le site : The Home and The World. Au travers d'une séries photos, Dayarita Singh (The Home) et Raghubir Singh (The World) nous offrent deux visions de l'Inde parallèles et complémentaires.

Côté surprises, le site se fait participatif avec le module "Carrément moi" où l'internaute Hermésien est invité à raconter sa façon de porter le carré. Parmi les autres surprises : un économiseur d'écran tout en cuir bleu, des recettes de cuisine et d'art de la table par Elizabeth Thiry, des Kelly en papier à télécharger et à découper...

Dernière rubrique (j'ai gardé la meilleure pour la fin), le cheval. A l'honneur dans les ailes d'Hermès, l'animal est omniprésent dans l'univers de la marque. Les vidéos de chevaux en liberté surprennent par leur simplicité. Et en même temps elles reposent la vue. La série "Horse" de Kyoto Bolofo est une pure merveille d'élégance et de raffinement. La bête devient un objet de luxe.

Des animations, des dessins, des vidéos, des images, des textes, des musiques, des bruitages, des voix, des couleurs... Tous les ingrédients sont réunis pour vous faire rêver, vous faire pénétrer dans l'univers de la marque et bien au-delà. Je n'en décris que quelques-uns ici. Alors prenez vite votre billet pour le pays où tout est beau et bon voyage !

WOOL AND THE GANG...

... ou le clan des tricotteuses so fashion.
A vos aiguilles. Et cette fois, on évite l'écharpe grise longue de 3 mètres. Non, cette fois on tricote fashion en se ralliant aux tricotteuses (et tricotteurs why not) du clan Wool and the gang.

Le concept : une passion commune pour les aiguilles et la belle laine (from Pérou uniquement), les fashoneries et les basiques, l'artisanat pour les patients et le prêt-à-porter pour les pas doués, le glam et la communauté.

Le site : ouvert depuis 1 semaine le site de la marque propose, entre autres, des aides en vidéos (très utiles quand votre grand-mère en a assez que vous l'appeliez toute énervée : "Mamie chérie, comment on fait déjà pour monter les mailles?"). Regardez plutôt.

02 Monter les mailles
par WOOLANDTHEGANG

Et encore des mémos illustrés, les derniers modèles de la marque, la possibilité d'acheter des pelottes et des aiguilles ou pour les faignantes des modèles tout prêts.

J'aime beaucoup le design du site (Be Poles, Antoine Ricardou) et les photos (Martin Bruno)
Vous pouvez également suivre toute l'actualité de votre gang sur le blog.

Pour celles et ceux qui sont à Paris mercredi et qui n'ont rien à faire entre 16 et 18h (la liste se réduit), le gang vous propose un petit happening chez Colette (et oui, on est en pleine fashonerie).


Allez pour finir, je vous montre une photo d'un de mes premiers modèles : ce petit pull bleu est né il y a presque 5 ans quand j'ai été prise d'une frénétique envie de tricoter. Impossible de m'arrêter pendant 9 mois. En voyant le site de Wool and the gang, il se pourrait que je reprenne les aiguilles.

Dior et ses chinoiseries

sous-titre : "Dior and Chinese Artists"


(Ne voyez pas dans mon titre une quelconque critique négative à ce que je vous présente ici. Non, c'est juste un titre que j'aime bien.)
La paranthèse étant fermée, place à la présentation d'une initative artistique menée par la maison de luxe Dior, une exposition d'art contemporain présentée au Ullens Center of Contemporary Art (UCCA) de Pékin (les non madarin adeptes s'abstenir d'aller visiter le site : il n'est pas traduit).

Ouvrier, paysan, businessman, étudiant, soldat de Zhang Xiaogang

Il s'agit d'une commande passée à une vingtaine d'artistes chinois (dont la star Zhang Xiaogang, connus pour ses séries Bloodline). Chacun devait créer une oeuvre en puisant leur inspiration dans l'ADN de la marque, en évoquant l'esprit de la maison. Un réel hommage au grand couturier qu'était Monsieur Christian Dior, réinterprété par une scène artistique contemporaine chinoise.

Quentin Shih, un des 20 artistes, présente 20 photos sous le nom de "The Stranger In The Glass Box". Cette série confronte (oppose ?) Orient et Occident, en mettant en scène des total looks Dior dans une cage en verre face à des protagonistes de la République Populaire de Chine. Le luxe apparaît comme un ovni débarqué sur la planète Chine : curiosité, désir, inaccessibilité,....






Pourquoi la Chine, me direz-vous ? Pour y répondre je vous invite à lire la réponse de Mister Bernard Arnault himself dans une interview donnée sur le site de la Tribune. Pour résumer, et on le sait déjà, le marché chinois est un réel enjeu commercial pour la marque Dior (comme pour toutes les copines du secteur du luxe d'ailleurs)

Pour les chanceux qui partiraient en Chine prochainement, l'exposition dure jusqu'au 15 janvier. Voyagera-t-elle par la suite ? Bernard est resté vague sur la réponse.